[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/22fb6d6129df7557ee32521329e96522e9e3e1bc.png[/img]Dimitri - Byleth (H)[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/bff740f4529e0b7c5902d431dd844fa3db350a88.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u] (Nuées Blanches)[/b] [justify] [b]Dimitri[/b] : Professeur, vous tombez bien ! Pourrais-je vous demander de me rendre un service ? [b]Byleth[/b] : Quel service ? [b]Dimitri[/b] : Au sujet de l’entraînement à l’épée. Il ne s’agit pas de moi, mais… C’est-à-dire que… Pour tout vous dire, j’enseigne l’art de l’épée aux orphelins du monastère depuis quelques temps. [b]Byleth[/b] :[i] Voilà qui est inattendu.[/i] // [i][b]Comment en êtes-vous venu à faire cela ?[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : [i]Je ne saurais vous contredire. À vrai dire, je ne sais pas trop y faire avec les enfants.[/i] Certains d’entre eux m’ont un jour surpris alors que je m’entraînais avec les chevaliers. Ils se sont mis en tête de me harceler pour que j’accepte de les former. J’ai été forcé de céder. Il y a beaucoup de choses que j’aimerais leur enseigner, mais entre les études et l’entraînement, il me reste peu de temps. Vous qui savez manier l’épée comme personne, accepteriez-vous de m’aider dans cette tâche ? [b]Byleth[/b] : [i]Vous pouvez compter sur moi.[/i] // [i][b]Vous ne me laissez pas le choix.[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : Alors, c’est décidé. Je vous remercie de tout cœur. J’ai une dette envers vous, et j’honore toujours mes dettes. La guerre ou la maladie ont privé tous ces enfants de leur famille et de leur foyer. Vous trouverez peut-être ça prétentieux, mais je me sens responsable de ces enfants. Moi aussi, j’ai perdu mes parents brutalement. Je ne peux que compatir devant leur situation. En Duscur, j’ai perdu mon père, ma belle-mère et mes amis proches. La vie au château est devenue bien solitaire après cela. À dire vrai, Dedue était mon unique compagnon. [b]Byleth[/b] : [i]Ne vous reste-t-il donc aucune famille ? [/i]// [b][i]N’avez-vous aucune autre personne de confiance ?[/i][/b] [b]Dimitri[/b] : [i]Je crains que non. Ma mère est tombée malade et nous a quittés peu après ma naissance. Quant à mon oncle… nous ne sommes pas en très bons termes.[/i] // [i][b]Il fut un temps où je ne manquais pas de confidents, que ce soit ma famille, mes professeurs, mes amis ou mes gardes.[/b][/i] Mais je les ai tous perdus il y a quatre ans.  Ah, j’étais tout de même proche de certaines personnes extérieures au château. Rodrigue, par exemple. [i][b][b]Byleth[/b] : Rodrigue ? [b]Dimitri[/b] : Pardonnez-moi, je me montre très familier. Je parle du seigneur Rodrigue, le père de Félix et un vieil ami de mon père (Si la bataille intitulée "La cérémonie perturbée" a été réalisée).[/b][/i] Chaque fois qu’il se rendait dans la capitale, il m’emmenait chasser à ses côtés, ou bien faire de longues promenades à cheval. Si je vois Dedue comme un frère, Rodrigue est un peu comme un deuxième père. Cela vous semblera certainement ridicule, mais… c’est le genre d’homme que j’aimerais moi-même devenir, un jour. Un homme toujours prêt à aider les autres et à tendre la main aux âmes perdues. Mais pardonnez-moi, je vous ennuie à vous raconter ainsi ma vie. Quoi qu’il en soit, j’espère que vous tiendrez votre parole, Professeur. Je compte sur vous. [b][u]Rang B[/u] (Nuées blanches/Lune d'Azur)[/b] [b]Dimitri[/b] : Je vous remercie de m’avoir apporté votre aide l’autre jour, Professeur. Laissez-moi vous inviter à dîner pour vous exprimer ma gratitude. [b]Byleth[/b] : [i]Ce ne sera pas nécessaire.[/i] //[i][b]J’en serais enchanté.[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : [i]Permettez-moi d’insister. Vous avez délivré un cours exceptionnel, digne de la renommée de cet établissement.[/i] //[i][b] Merveilleux ! Je vous laisse choisir ce qui vous ferait plaisir. Après tout, un cours aussi exceptionnel vous a probablement creusé l’estomac.[/b][/i] J’étudie l’art de l’épée depuis longtemps, mais voir vos talents de mercenaire à l’œuvre, c’est autre chose. À ce sujet… j’ai une autre question à vous poser. Avez-vous toujours accepté les réalités du combat, dès votre première bataille ? Je veux parler du fait de tuer… [b]Byleth[/b] : [i]Je n’ai pas eu le luxe d’y réfléchir.[/i] // [i][b]Non, ce n’est jamais facile.[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : Je vois… [b]Byleth[/b] : Et vous ? [b]Dimitri[/b] : Non… c’est un fardeau trop lourd à porter. Les années qui passent n’y changent rien. Pour ma première bataille, j’ai dû mener un bataillon vers l’ouest pour y contenir la rébellion. Les combats n’ont pas été particulièrement éprouvants. L’ennemi était mal préparé et son moral était mauvais. Un coup de lance, et l’ennemi s’effondre. Un coup d’épée, et la voie est libre. Une bataille tout ce qu’il y a de plus simple, n’est-ce pas ? [b]Byleth[/b] : [i]Vous n’avez fait que votre devoir.[/i] // [b][i]Qu’est-ce qui a causé cette rébellion ?[/i][/b] [b]Dimitri[/b] : [i]C’est une façon de voir les choses.[/i] // [i][b]La famille de nobles de la région a tenté de ravir le trône à la mort de mon père.[/b][/i] La défaite du commandant rebelle a marqué la fin de cet épisode. C’était après la guerre. Je me souviens qu’en passant près du corps d’un soldat, j’ai remarqué le pendentif qu’il portait. Il contenait une boucle de cheveux dorés. J’ignore à qui elle appartenait. Sa femme, sa fille, sa mère, sa maîtresse, peut-être. Je ne le saurai jamais. C’était un ennemi que nous avions abattu quelques instants auparavant, sans une seconde d’hésitation.  Mais c’est à ce moment-là que j’ai compris qu’il s’agissait avant tout d’une personne réelle, tout comme moi. Bien évidemment, de telles considérations n’ont pas leur place lorsque la bataille fait rage. Mais faire respecter la justice implique de prendre la vie d’êtres à part entière, chéris par leurs familles. Par leurs amis. Le fait de tuer l’ennemi est inhérent à ce travail, je le sais bien. Cela me procure toutefois un sentiment d’horreur indescriptible. [b]Byleth[/b] : [i]Ce sentiment est tout à fait normal.[/i] // [i][b]J’ai moi aussi ce sentiment.[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : [i]Vraiment ? J’espère que vous avez raison.[/i] // [b][i]Vous n’imaginez pas à quel point vos paroles me réconfortent.[/i][/b] Professeur, me permettrez-vous de vous parler franchement ? Lorsque je vous ai rencontrée, je pensais que le fait de donner la mort à l’ennemi vous laissait impassible. Comment faire confiance à un être capable d’en tuer un autre sens la moindre émotion ? Mon cœur me l’interdit. Mais notre conversation m’a démontré que vous n’étiez pas ce genre de personne. Et je sais désormais sans l’ombre d’un doute que vous méritez ma confiance. Je vous remercie de m’avoir éclairé. [b][u]Rang A[/u] (Lune d'Azur)[/b] [b]Dimitri[/b] : … [b]Byleth[/b] : [i]Que faites-vous ici [/i]? //[i][b] Encore à l’entraînement ?[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : [i]Je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je pensais qu’un peu d’entraînement me ferait du bien, mais je terminais justement.[/i] // [i][b]En effet. Mais je terminais justement.[/b][/i]  Je ne sais si c’est à cause du mauvais temps, mais je sens se réveiller une vieille blessure qui ne devrait plus m’importuner depuis bien longtemps. [b]Byleth[/b] : Quelle blessure ? [b]Dimitri[/b] : Un coup de couteau que j’ai reçu de cette fille après la bataille de Gronder. Ses yeux brûlaient du feu de la vengeance… Comme les miens, autrefois. [b]Byleth[/b] : Qui était-elle ? [b]Dimitri[/b] : Eh bien, je n’en suis pas sûr… Mais je pense savoir de qui il s’agissait… … Oh, mais je ne crois pas vous avoir raconté cette histoire. [b]Byleth[/b] : De quoi parlez-vous ? [b]Dimitri[/b] : J’ai été attaqué au monastère, l’autre jour. Cela a causé tout un remue-ménage. Mes agresseurs n’étaient autres que d’anciens étudiants auxquels nous avons enseigné l’art de l’épée. [b]Byleth[/b] : [i]Ils ne vous ont pas blessé, au moins ?[/i] // [i][b]Qu’avaient-ils contre vous ?[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : [i]Non, j’aurais pu les repousser les yeux fermés.[/i] Il semble qu’ils aient été élevés par un groupe de bandits que nous avons livrés à la justice il y a cinq ans. Ce ne sont que des enfants, ils ne peuvent être tenus pour responsables de leurs agissements. Ils ont été placés sous la garde de dame Rhea. J’ai déjà pris tant de vies… Et à chaque nouvelle mort que j’inflige, je bascule un petit peu plus vers la haine. Ces cinq dernières années, en particulier. Ma vie a été semblable à celle d’une bête sauvage… Il est possible que j’aie tué le frère de cette fille… C’est pourquoi il est juste que je sois châtié un moment ou un autre. Pour avoir haï, volé et tué. Mais concernant ces enfants, c’est différent… Nos intentions étaient pures, mais nous ne leur avons causé que de la souffrance. Nous allons devoir porter ce fardeau jusqu’à la fin de nos jours. [b]Byleth[/b] : [i]Il le faudra bien.[/i] // [i][b]Je ressens la même chose.[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : Oui… Puisque j’ai choisi de me battre, il est de mon devoir de surmonter cette angoisse ainsi que la véritable nature de la guerre… Jusqu’au jour où ma vie s’achèvera. [b]Byleth[/b] : [i]C’est le mien également.[/i] // [i][b]Nous les surmonterons ensemble.[/b][/i] [b]Dimitri[/b] : [i]Certainement…[/i] // [b][i]J’en suis heureux.[/i][/b] Professeur… Je crois m’être enfin rendu compte d’une chose, dernièrement. J’ignorais qu’il était si rassurant d’avoir quelqu’un à ses côtés.[/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4043]Tous les soutiens de Dimitri[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4032]Tous les soutiens de Byleth (H)[/url][/center]