[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/22fb6d6129df7557ee32521329e96522e9e3e1bc.png[/img]Dimitri - Dedue [/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/bf01e1105a22f155614dbbb85eed07e8ea072ef4.png[/img][/center] [justify] [b][u]Rang C[/u] (Nuées Blanches/Lune d'Azur)[/b] [b]Dedue[/b] : Puis-je vous demander où vous vous rendez à cette heure tardive, Votre Altesse ? [b]Dimitri[/b] : Je vais consulter un ouvrage à la bibliothèque. J’irai ensuite m’entraîner un moment avant de prendre un bain puis d’aller me coucher. [b]Dedue[/b] : Très bien. Je vous accompagne. [b]Dimitri [/b]: Oh, non, ce ne sera pas nécessaire. Je ne suis plus un enfant, tu sais. [b]Dedue[/b] : On m’a rapporté que vous vous étiez blessé hier au cours de votre entraînement. Ma présence pourrait vous être utile. [b]Dimitri[/b] : Ce n’était qu’une égratignure ! Elle aura vite disparu. Cesse de me couver ainsi, Dedue. [b]Dedue[/b] : Votre Altesse a-t-elle à se plaindre de ma conduite ? Si j’ai commis la moindre erreur, je vous en prie, dites-le moi ! [b]Dimitri[/b] : Tu viens de le refaire. [b]Dedue[/b] : Quoi donc ? [b]Dimitri[/b] : Cette façon que tu as de toujours m’appeler « Votre Altesse »… Quand nous nous sommes connus, tu m’appelais tout simplement par mon nom. [b]Dedue[/b] : C’est parce que j’ignorais encore les subtilités de la langue de Fódlan. Maintenant que j’y repense, un tel manque de manières était impardonnable. [b]Dimitri[/b] : Pour ma part, je préférais cela. Je me sens plus à mon aise lorsque l’on m’appelle par mon nom que lorsque l’on me noie sous les honneurs. [b]Dedue[/b] : Mais… [b]Dimitri[/b] : Je ne t’ai pas appris à lire et à écrire pour que tu adoptes des manières aussi formelles. Et si j’ai décidé de t’emmener à l’Académie, c’est en temps qu’ami, pas en temps que vassal. [b]Dedue[/b] : Mais, Votre Altesse, c’est pourtant ce que je suis. Votre vassal. [b]Dimitri[/b] : Malgré tout ce qui s’est passé depuis notre rencontre, il semble que nous n’ayons toujours pas réussi à combler ce fossé entre nous… Eh bien, c’est ainsi. Tu peux regagner tes quartiers. Couche-toi tôt ce soir et réfléchis un peu à ce que je t’ai dit. S’il te plaît. [b]Dedue[/b] : Impossible, Votre Altesse ! Je vous l’ai dit, je vous accompagne ! [b]Dimitri[/b] : Tu l’as dit, mais je préférerais de beaucoup que nous travaillions à assouplir un peu certaines de tes conceptions… [b][u]Rang B[/u] (Nuées Blanches/Lune d'Azur)[/b] [b] Soldat royal[/b] : C’est étrange, non ? Où qu’il aille, il est toujours accompagné par cet horrible Duscurien. Il a dû lui embrumer l’esprit avec un maléfice. Ces scélérats sont tous les mêmes ! [b]Dimitri[/b] : Votre conversation me semble des plus intéressantes. Vous me permettez de me joindre à vous ? Je vous en prie, continuez ! [b]Soldat royal[/b] : Oh… Euh… Votre Altesse… Eh bien, nous disions simplement… [b]Dimitri [/b]: Je vous écoute. [b]Soldat royal[/b] : P-Pardonnez-nous, Votre Altesse. [b]Dimitri[/b] : Bah, voilà typiquement le genre d’idioties qu’on entend partout en Faerghus, malheureusement. [b]Dedue[/b] : Me voir sans cesse à vos côtés doit leur sembler étrange. [b]Dimitri[/b] : Est-ce que cela te dérange, Dedue ? [b]Dedue[/b] : Bien sûr que non. Si ce n’est… [b]Dimitri[/b] : Laisse-moi deviner. Le fait qu’on t’accuse d’avoir usé de méthodes peu recommandables pour t’assurer ta place à mes côtés, peut-être ? [b]Dedue[/b] : Cela me contrarie, en effet. Pas pour moi, mais pour la réputation de Votre Altesse. [b]Dimitri[/b] : Nous ne parlons pas de moi, mais de toi. Pour ma part, ces imbéciles peuvent bien raconter leurs bêtises du matin au soir si ça leur chante. [b]Dedue[/b] : Je crains de ne pas être de cet avis.  Mais puisque ce n’est pas cet affront à votre réputation qui vous a fait réagir, pourquoi êtes-vous intervenu ? [b]Dimitri[/b] : Parce que c’était mon devoir. J’étais là lorsque mon père a été assassiné. Les misérables qui ont fait cela n’étaient pas duscuriens. Malgré ce que j’ai vu, malgré ce que je savais, je n’ai pas pu empêcher le massacre qui a suivi. Pas plus que je n’ai pu laver ton peuple de l’injuste déshonneur que lui a valu ce régicide dont on l’accuse. Je n’aurai de repos que lorsque je me serai racheté. Pour toi et pour les innocents que j’ai laissé mourir. [b]Dedue[/b] : J’éprouve en effet la plus grande hostilité pour le peuple de Faerghus. Mais vous êtes différent. Vous m’avez tendu la main et tiré de l’enfer. [b]Dimitri[/b] : … [b]Dedue[/b] : Vous avez risqué votre vie pour sauver celle d’un étranger que vous ne connaissiez même pas. À cet instant où vous m’avez tendu la main, j’ai décidé de vous vouer ma vie entière. J’y renoncerais sans un regret si ma mort pouvait vous servir d’une quelconque manière. Voilà la raison pour laquelle nous ne serons jamais des amis, vous et moi. Nombreux sont encore les habitants du Royaume qui méprisent le peuple de Duscur. Il serait égoïste de ma part de me tenir à vos côtés comme un égal. [b]Dimitri[/b] : Dedue… [b]Dedue[/b] : Votre Altesse ? [b]Dimitri[/b] : Crois-tu vraiment que j’accorde la moindre importance aux commérages de ces ignorants ? [b]Dedue[/b] : Bien sûr que non. Veuillez pardonner mon impudence. [b]Dimitri [/b]: Je comprends très bien ce que tu veux dire, et crois bien que je le regrette. Nous continuerons donc ainsi, tu m’appelleras « Votre Altesse » et je ne verrai en toi que mon vassal. Rien de plus. C’est bien ce que tu voulais, Dedue ? [b]Dedue[/b] : Oui… Votre Altesse. [b][u]Rang A[/u] (Lune d'Azur)[/b] [b]Dedue[/b] : La cicatrice de votre dos n’a pas belle allure, Votre Altesse. Rien ne vous oblige à vivre dans la souffrance. Laissez-moi vous trouver un onguent quelconque. [b]Dimitri[/b] : Ce ne sera pas nécessaire. La blessure est certes profonde, mais elle est déjà vieille de neuf ans. Elle ne me fait plus souffrir. De plus, je serais désolée de voir disparaître ce rappel de l’entaille que j’ai reçue en te sauvant la vie. C’est un objet de fierté, à mes yeux. Un signe que ma vie n’est pas totalement dénuée de valeur. [b]Dedue[/b] : Ne parlez pas ainsi… [b]Dimitri[/b] : Tu répètes toujours que tu me dois la vie, Dedue, mais tu m’as sauvé, toi aussi. Si je n’avais pu sauver personne, j’aurais été le seul survivant. Quelle raison aurais-je eu de continuer à vivre ? Le fait d’avoir sauvé une vie, ta vie, justifie mon existence à mes yeux. [b]Dedue[/b] : J’avais accepté mon sort, ce jour-là. Face à ces soldats en armes, j’attendais la mort. Mais vous vous êtes interposé. J’ai compris à cet instant que la main d’un sauveur pouvait surgir même au plus profond des ténèbres. Je suis bien loin d’avoir payé la dette que j’ai envers vous. [b]Dimitri[/b] : N’as-tu pas écouté un mot de ce que je viens de te dire ? Tu m’as apporté ton aide de mille et une façons. Il y a cinq ans, lorsque je croupissais en prison sans autre perspective que la hache du bourreau, qui donc est venu me sauver ? [b]Dedue[/b] : Je n’ai fait que mon devoir de vassal. [b]Dimitri[/b] : Dedue… Tu me traites toujours comme si j’étais une personne extraordinaire. Mais tu sais, je pense la même chose à ton endroit. Je serais incapable de vivre sans toi. C’est pourquoi j’aimerais que tu cesses de me répéter que tu ne peux pas être mon ami. Cesse de répéter de telles atrocités. [b]Dedue[/b] : Je vous en prie, ne prenez pas cet air-là. Vous m’avez promis que vous bâtiriez une nation qui tiendrait en haute estime le sang duscurien. Que ce royaume verrait le peuple de Fòdlan et celui de Duscur vivre en paix, d’égal à égal. Dans ce nouveau monde, croyez-vous que je pourrai dire de vous, la tête haute, que vous êtes mon ami… Dimitri ? [b]Dimitri[/b] : Dedue… Bien sûr, tu le répéteras autant que tu voudras ! Peu importe ce que ça me coûtera… [b]Dedue[/b] : Je ferai tout mon possible pour que ce rêve devienne réalité. Partager avec vous une amitié véritable… c’est ce que j’ai toujours voulu. [b]Dimitri[/b] : Vraiment ? Je… J’en suis très heureux ! [b]Dedue[/b] : En attendant ce jour, je dois m’assurer que vous ne courriez aucun danger. Voilà pourquoi, lorsque vous sortez seul la nuit, j’aimerais que vous me fassiez appeler. De même, si vous vous déplacez de jour, il vaudrait mieux m’informer de votre destination. Ainsi que du nom des personnes que vous rencontrez. [b]Dimitri[/b] : Moi qui espérais réussir à calmer un peu tes grands élans protecteurs… Eh bien, tant pis. [/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4043]Tous les soutiens de Dimitri[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4042]Tous les soutiens de Dedue[/url][/center]