[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/22fb6d6129df7557ee32521329e96522e9e3e1bc.png[/img]Dimitri - Felix[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/2f5676481f882ed597a3dc76b77e52350b16602d.png[/img][/center] [justify] [b][u]Rang C[/u] (Nuées Blanches)[/b] [b]Dimitri :[/b] Bonjour, Felix. Je constate que tu es venu t’entraîner un peu, toi aussi. [b]Felix :[/b] Allez-vous-en. J’ai le cœur qui se soulève rien qu’à vous regarder. [b]Dimitri :[/b] Tu ressembles de plus en plus à ton frère. Lui non plus ne mâchait pas ses mots. [b]Felix :[/b] Taisez-vous. Et cessez donc de prendre ces airs d’homme civilisé, cela ne prend pas avec moi. [b]Dimitri :[/b] Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi je t’inspire une telle animosité. [b]Felix :[/b] Parce que je connais votre nature véritable. Vous n’êtes qu’une bête sauvage assoiffée de sang. [b]Dimitri :[/b] Une bête assoiffée de sang, tu dis ? Tu parles de la dernière fois que nous nous sommes vus hors de l’Académie, je présume ? Il y a deux ans ? [b]Felix :[/b] En effet. Vous avez écrasé la rébellion sans la moindre trace de pitié. C’était une véritable boucherie ! Et vous en avez savouré chaque instant. Je me souviens de la manière dont vous avez massacré vos victimes et comme vous vous repaissiez du spectacle de leur souffrance. Je n’oublierai jamais le visage que vous aviez ce jour-là. On y voyait le mal à l’état pur. C’était notre première bataille. J’en conserve un souvenir très précis. [b]Dimitri :[/b] … [b]Felix :[/b] Eh bien, qu’y a-t-il ? Allez-y, niez tout en bloc, espèce de phacochère ! [b]Dimitri :[/b] Je ne nie rien du tout, Felix. [b]Felix :[/b] Alors tout est dit. Il est clair que le jeune prince que je connaissais est mort en Duscur ce jour-là, aux côtés de mon frère. [b]Dimitri :[/b] Peut-être, en effet. [b]Felix :[/b] Hm. Disparaissez de ma vue. Je n’ai pas pour habitude de discourir avec les bêtes. [b][u]Rang B[/u] (Nuées Blanches/Lune d'Azur)[/b] [b]Felix :[/b] Tiens donc, le phacochère princier. Vous n’avez rien à faire, on dirait. Venez donc vous entraîner avec moi. [b]Dimitri :[/b] Je croyais que tu ne voulais même plus m’adresser la parole. [b]Felix :[/b] On a pas besoin de parler quand on croise le fer, si ? [b]Dimitri :[/b] J’imagine que non. Tiens, tu as une nouvelle épée ? Attends une seconde… D’où tiens-tu une pareille merveille ? [b]Felix :[/b] Hm. J’étais sûr que vous remarqueriez tout de suite sa valeur. Je la tiens d’un marchand d’armes. J’ai trouvé cette épée dans son inventaire, au milieu d’autres lames tout à fait quelconques. [b]Dimitri :[/b] Ce motif autour du fil de la lame… Le doute n’est pas permis, je reconnais l’œuvre de Zoltan, le maître forgeron ! [b]Felix :[/b] Je n’ai nulle intention de vous la donner. [b]Dimitri :[/b] Oh, c’est déjà un honneur de pouvoir la contempler. M’autoriserais-tu au moins à l’essayer ? [b]Felix :[/b] Vous me prenez pour un imbécile ? Il est hors de question que je confie cette épée à une brute telle que vous. [b]Dimitri :[/b] Comme si j’avais pour habitude de me montrer si léger avec un objet d’une telle valeur ! [b]Felix :[/b] Je me souviens que lorsque vous aviez neuf ans, vous avez brisé une épée en deux tellement vous la maniiez avec force. [b]Dimitri :[/b] Allons, c’était il y a des années ! Je ne suis plus le jeune imbécile que j’étais à l’époque. [b]Felix :[/b] C’est vous qui le dites ! Dans ma famille, nous avons parlé de cette histoire pendant des années. … [b]Dimitri :[/b] Qu’y a-t-il, Felix ? [b]Felix :[/b] Qu’est-ce que je suis en train de raconter ? Le garçon dont je parle est mort depuis longtemps, ces histoires n’ont plus aucun intérêt. En fait, je sens la colère monter rien qu’à vous regarder. Je me trouverai un autre partenaire d’entraînement. Adieu, Votre Bestialité. [b]Dimitri :[/b] Mais qu’est-ce qui peut bien lui passer par la tête ? [b][u]Rang A[/u] (Lune d'Azur)[/b] [b] Felix :[/b] J’ai une question à vous poser, alors répondez-moi vite si vous ne voulez pas que je vous découpe en morceaux. [b]Dimitri :[/b] Ta violence me surprendra toujours. Eh bien, de quoi s’agit-il, Felix ? [b]Felix :[/b] Vous avez tantôt les traits d’une bête assoiffée de sang défigurée par la colère, tantôt ceux d’un homme au sourire bienveillant. Lequel est votre vrai visage ? [b]Dimitri :[/b] Ne gaspille pas ta salive à poser des questions dont la réponse est si évidente. Je suis un peu des deux. Mon père, mes amis, Glenn… Tu n’imagines pas à quel point ils étaient importants pour moi. Ils ont été massacrés sous mes yeux. Et moi seul ai survécu. L’angoisse et le regret qu’ils laissent derrière eux, à qui reviennent-ils si ce n’est à celui qui reste ? [b]Felix :[/b] Je vois. C’est donc là votre justification pour les atrocités que vous avez perpétrées. [b]Dimitri :[/b] Que veux-tu dire ? [b]Felix :[/b] « Je dois accomplir mon devoir au nom de notre regretté souverain ». Mon père n’avait que ces mots à la bouche. C’est le genre de mentalité qui me soulève le cœur ! Vous n’avez donc aucune jugeote, tous autant que vous êtes ?! Les morts n’ont que faire de votre loyauté. Exaucer les volontés d’un cadavre, quelle absurdité ! Si vous faites tout cela, c’est pour vous-même et personne d’autre ! [b]Dimitri :[/b] Tu te trompes. [b]Felix :[/b] J’ai raison, et vous le savez très bien. Les morts n’existent plus, il n’y a que les vivants qui comptent. Et si vous n’êtes pas capable de comprendre la différence entre les deux, vous finirez écrasé sous le poids de ces tombes auxquelles vous vous enchaînez. [b]Dimitri :[/b] Quand bien même… Je ne peux les effacer de ma mémoire comme si leurs vies n’avaient jamais eu la moindre importance. [b]Felix :[/b] Alors gardez-les dans votre mémoire, mais ne les laissez pas sortir. Et si vous n’en avez pas la force, vous feriez mieux d’oublier le trône et d’aller finir vos jours comme gardien de cimetière. [b]Dimitri :[/b] Felix… [b]Felix :[/b] Vous me croyez peut-être insensible ? Vous auriez tort. Il ne se passe pas un jour sans que je me demande pourquoi mon frère et mon père sont tombés et pourquoi je vis encore. Je supporterai cette souffrance jusqu’à ma mort, mais je refuse de m’y complaire. J’ai mieux à faire de ma vie que de pleurnicher sans cesse. [b]Dimitri :[/b] … Décidément, Felix, tu ressembles de plus en plus à ton frère. Toujours à cracher son venin et à chercher la bagarre, mais au fond de lui… [b]Felix :[/b] Eh bien, quoi ? [b]Dimitri :[/b] Non, rien du tout. Mais je dois te remercier. Je crois que tu viens de m’ouvrir un peu les yeux. [b]Felix :[/b] Hm. Ce n’était pas mon intention. C’est juste que je ne supportais plus cet air pathétique que vous affichez constamment. [b]Dimitri :[/b] Je vois. Si tu le dis, alors restons-en là. [/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4043]Tous les soutiens de Dimitri[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4046]Tous les soutiens de Felix[/url][/center]