[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/ea0bff9bd9640e580d29ada2a8fb1866d266807f.png[/img]Jeritza - Mercedes[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/dd263a00f4612813df2227daa35d238844083264.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u] (Fleur Vermeille)[/b] [justify] [b]Mercedes[/b] : Je n’imaginais pas te revoir un jour. [b]Jeritza[/b] : Oui… [b]Mercedes[/b] : Emile, tu m’as tellement manqué. Quand nous sommes-nous parlé pour la dernière fois ? [b]Jeritza[/b] : Lorsque tu avais quitté la famille Bartels. J’avais huit ans. [b]Mercedes[/b] : Et regarde-toi maintenant ! Tu es devenu un homme. Je vois que tu aimes toujours les sucreries. Je suis heureuse de constater que tu n’as pas tant changé que ça. [b]Jeritza[/b] : Hm… Il y avait longtemps que je n’avais goûté pareil délice… [b]Mercedes[/b] : Eh bien, c’est normal. C’est une recette que seules Mère et moi connaissons. Oh, non ! Tu t’es mis des miettes partout. Ne bouge pas, je vais te nettoyer. [b]Jeritza[/b] : Arrête ça. [b]Mercedes[/b] : Oh, allez. Laisse-moi être ta grande sœur, tu veux ? Fais-moi plaisir pour une fois. [b]Jeritza[/b] : Mercedes. Le petit frère que tu aimais jadis… Il n’est plus là. [b]Mercedes[/b] : Je me moque bien que tu aies changé. Tu seras toujours mon petit frère. Tu es un être précieux pour Mère et moi. [b]Jeritza[/b] : Mère va bien, je suppose… [b]Mercedes[/b] : Elle va très bien ! Tu devrais lui écrire une lettre. Elle serait tellement contente ! [b]Jeritza[/b] : Certainement… [b]Mercedes[/b] : Mère est rongée par le regret à cause de ce qui s’est passé… Nous aurions dû t’emmener avec nous… Nous n’avons jamais eu l’intention de te laisser seul avec la maison Bartels.  [b]Jeritza[/b] : Peut-être. Mais Mère a été raisonnable de n’emmener que toi. En tant qu’héritier, si j’étais parti avec vous, Père nous aurait recherché sans relâche. Et… s’il nous avait retrouvés… je suis convaincu qu’il n’aurait pas hésité à vous tuer toutes les deux. [b]Mercedes[/b] : Oui… Mère disait la même chose. C’est vrai, il n’aurait pas hésité à le faire. Tu sais… On m’a raconté ce qui est arrivé. L’assassinat de la famille de la maison Bartels. [b]Jeritza[/b] : Et ? As-tu peur de moi ? Ou… me détestes-tu ? [b]Mercedes[/b] : Ni l’un ni l’autre. Et ce n’est pas le sujet. Je comprends tes raisons, mais prendre une vie est une chose terrible. Tu le sais aussi bien que moi. Il y a une question qui me taraude depuis longtemps. Pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi as-tu tué ton père ? [b]Jeritza[/b] : Parce que j’en avais envie. [b]Mercedes[/b] : Je sais que tu cherches à esquiver ma question. Je le remarque à ta voix. Je ne vais pas insister. Mais… fais-moi signe si un jour, tu ressens le besoin de m’en parler. [b]Jeritza[/b] : Entendu. Ce moment viendra peut-être. [b]Mercedes[/b] : Jusqu’à ce jour, j’attendrai patiemment. [b][u]Rang B[/u] (Fleur Vermeille)[/b] [b]Mercedes[/b] : Ah, Emile ! Je viens te chercher car la réunion du conseil de guerre est sur le point de commencer… [b]Jeritza[/b] : … [b]Mercedes[/b] : Qu’est-ce que tu as ? Tu es si pâle… Serais-tu blessé ?  [b]Jeritza[/b] : … [b]Mercedes[/b] : Emile ? Ah ! [b]Jeritza[/b] : Je dois… encore… tuer… [b]Mercedes[/b] : Quoi ? [b]Jeritza[/b] : Je n’ai rien à me mettre sous la dent ici… Je ne supporte pas… d’avoir si soif… Me baigner dans ton sang pourrait me rassasier… [b]Mercedes[/b] : Emile ? Attends… Non… tu n’es pas Emile. Tu es le Chevalier Macabre. Tu as beau lui ressembler, tu n’es pas Emile. Il ne dirait jamais une chose pareille. [b]Jeritza[/b] : Que m’importent les noms ? La seule chose qui compte, c’est tuer ou être tué. [b]Mercedes[/b] : Je vois. Tu veux me tuer ? Alors, vas-y. C’est ton droit le plus légitime. [b]Jeritza[/b] : Mon… droit ? [b]Mercedes[/b] : C’est à cause de Mère et moi que le Chevalier Macabre existe en toi. Tu n’étais qu’un petit garçon, abandonné par sa famille à la maison Bartels… Je n’ose imaginer à quel point tu t’es senti seul et terrifié. Aux yeux de nos demi-frères et sœurs, qui ne détenaient pas d’emblème, nous étions… des intrus. Leurs mots méprisants, ainsi que leurs violences à notre égard, étaient supportables parce que nous nous soutenions mutuellement tous les trois… Seul contre tous dans un lieu aussi hostile… ce n’est pas étonnant que tu n’aies pas tenu le coup… Nous aurions dû te sauver. Nous aurions dû offrir nos vies pour te sauver. [b]Jeritza[/b] : Sottises… [b]Mercedes[/b] : Hélas, nous ne pouvons pas remonter le temps. Je ne peux rien faire de plus que te demander pardon. [b]Jeritza[/b] : Tu… ne comprends rien… [b]Mercedes[/b] : Emile ? [b]Jeritza[/b] : Le jour où vous êtes parties, il y a dix-huit ans… J’ai dit à Mère de partir sans moi. [b]Mercedes[/b] : Comment ? Mais pourquoi ? [b]Jeritza[/b] : Je… voulais vous protéger. Je suis heureux que nous soyons réunis. Je suis heureux que tu sois en vie. Je suis… tellement désolé, ma chère sœur. [b]Mercedes[/b] : Emile… [b][u]Rang A[/u] (Fleur Vermeille)[/b] [b]Jeritza[/b] : Ta confiance te perdra. Laisser quelqu’un qui a pointé son épée sur toi s’approcher si près… [b]Mercedes[/b] : Tu me reproches de te faire confiance ? Tu trouves que ta double personnalité est un danger ? [b]Jeritza[/b] : Je ne suis rien de plus qu’un tueur sans merci. Un démon dont le seul plaisir est de vivre parmi les ombres de la mort. Un monstre pareil ne devrait pas être autorisé à rester auprès de toi, chère sœur. [b]Mercedes[/b] : Où veux-tu en venir, Emile ? [b]Jeritza[/b] : Je suis venu te dire adieu. Aujourd’hui, je quitte le monastère pour toujours. Si je reste ici, je vais te faire du mal. Comme j’en ai fait aux Bartels. [b]Mercedes[/b] : Tu ne peux pas partir… Mais s’il le faut, alors réponds à ma question. Pourquoi as-tu tué ton père ? [b]Jeritza[/b] : … Le jour où je lui ai pris la vie, Père venait de découvrir que Mère et toi étiez cachées dans une église du Royaume. Il a d’abord eu l’intention de vous ramener toutes les deux à la maison, avant de réaliser que Mère n’était plus en âge de procréer. Il décida alors de prendre l’autre femme de la lignée des Lamine avec lui… et donc de t’épouser. Je l’ai entendu prononcer ces mots et après… c’est le trou noir. Je ne me souviens de rien. Ni de comment je l’ai tué, ni de ses dernière paroles. [b]Mercedes[/b] : Tu… Tu l’as fait pour moi… pour… me protéger… [b]Jeritza[/b] : Quelles que soient ses raisons, un démon reste un démon. J’en ai assez dit. [b]Mercedes[/b] : Attends, ce n’est pas juste ! [b]Jeritza[/b] : Pas juste ? [b]Mercedes[/b] : Non ! Tu ne peux pas m’avouer tout cela et disparaître pour toujours. Je t’en prie, reste. Au moins, jusqu’à ce que cette guerre horrible soit finie. Je veux que tu restes avec moi encore un peu. [b]Jeritza[/b] : Mais… tout ce que je fais cause du tort aux autres… Tu l’as vu toi-même. Le démon qui m’habite sort ses griffes sans prévenir. Tu… sais tout ça, et tu souhaites tout de même que je reste ? [b]Mercedes[/b] : Même si je suis blessée, ou pire tuée, eh bien, je serai prête à l’accepter si c’est de tes propres mains. Je suis et resterai toujours ta grande sœur, Emile. [b]Jeritza[/b] : Mercedes, je… [b]Mercedes[/b] : Je t’aime, Emile. Cela ne changera jamais. Compris ? [b]Jeritza[/b] : Je comprends… Alors… je vais rester ici un peu plus longtemps. Je demeurerai à tes côtés jusqu’à la fin de la guerre[/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4055]Tous les soutiens de Jeritza[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem.php?version=16&sous_categorie=4062]Tous les soutiens de Mercedes[/url][/center]