[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/3ee1ec2517a66076eb3c59652a31e977c8d19a0c.png[/img]Annette - Gilbert [/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/226244d3ede39bc6d432ec6bafae2ec05690a65e.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u] (Nuées Blanches/Lune d'Azur)[/b] [justify] [b]Annette[/b] : Père ? ! PÈRE ! Pourquoi faites-vous semblant de ne pas me reconnaître ? [b]Gilbert[/b] : Annette… Je… [b]Annette[/b] : Je vous ai cherché partout. Je vous en prie, arrêtez de me traiter comme une étrangère, c’est insupportable ! [b]Gilbert[/b] : ... [b]Annette[/b] : Père, attendez ! Combien de temps pensez-vous encore m’éviter comme ça ?! [b]Gilbert[/b] : J’ai perdu le droit de vous regarder en face, ta mère et toi. [b]Annette[/b] : Mais de quels droits parlez-vous ?! Nous sommes une famille. Je suis votre fille. [b]Gilbert[/b] : En effet, tu es ma fille. Mais je ne suis pas ton père. Je ne suis qu’un idiot qui a abandonné sa famille. [b]Annette[/b] : Pensez-vous vraiment que c’était une erreur de nous abandonner ? [b]Gilbert[/b] : Je le pense. [b]Annette[/b] : Alors vous devriez demander pardon. Pas à moi, je m’en fiche, mais à mère ! J’ai terminé mon cursus à l’Institut de magie et je suis entrée à l’Académie des officiers. Je me suis construit ma propre vie. Mais mère… Elle attend toujours votre retour. Elle vit chez mon oncle, maintenant. [b]Gilbert[/b] : Je… Je suis navré, Annette. [b]Annette[/b] : Ce n’est pas à moi qu’il faut le dire, mais à mère ! Allez au moins lui rendre visite ! [b]Gilbert[/b] : C’est impossible. Je sais que tu ne comprends pas pourquoi, mais il en est ainsi. Quant à toi, Annette, si tu veux que je disparaisse de ta vie à jamais, il suffit de me le demander. En attendant, je dois retourner à mon devoir. [b]Annette[/b] : Père… Pourquoi êtes-vous si cruel ? [b][u]Rang B[/u] (Nuées Blanches/Lune d'Azur)[/b] [b]Annette[/b] : Qu’y a-t-il, Père ? Je ne m’attendais pas à ce que vous me fassiez appeler… [b]Gilbert[/b] : J’ai fabriqué ceci… Prends-la, Annette. [b]Annette[/b] : Une poupée de bois… Vous m’en faisiez quand j’étais petite. [b]Gilbert[/b] : J’en fabrique encore, quand le cœur m’en dit. [b]Annette[/b] : Elle est adorable ! Elle… Une seconde. NON. Qu’est-ce que vous me voulez ? [b]Gilbert[/b] : Je ne veux rien. J’étais en train de terminer cette poupée, et… j’ai pensé à toi. Je me suis souvenu de ta joie, quand tu étais enfant, à chaque fois que je t’offrais une de ces poupées. [b]Annette[/b] : C’était il y a longtemps. Mais je ne suis plus une enfant. C’était trop tard, Père. Ces poupées ne me rendent plus heureuse. [b]Gilbert[/b] : Annette… [b]Annette[/b] : Je… Je me suis sentie si seule quand vous nous avez quittées. J’étais toujours, toujours seule. Je ne savais pas où vous étiez ou même vers qui me tourner. Tout ce que je pouvais faire, c’est pleurer de tout mon cœur en regardant ces poupées que vous aviez fabriquées pour moi ! [b]Gilbert[/b] : Si tu n’en veux pas, tu peux la jeter. Peu importe, au fond. Pardonne-moi, Annette. Je n’ai pas réfléchi… [b]Annette[/b] : Père, attendez ! Non, c’est inutile. Je ferais mieux de jeter cette poupée. … Quelle cruauté, Père… Vous savez bien que je ne peux pas m’en séparer… [b][u]Rang A[/u] (Lune d'Azur)[/b] [b]Annette[/b] : Vous priez, Père ? [b]Gilbert[/b] : Oui. Je ne peux rien faire d’autre que prier. Car je suis responsable de la mort de tous ceux qui ont péri sur cette maudite plaine de Duscur. [b]Annette[/b] : Vous ne cessez de répéter que c’est de votre faute, mais vous vous trompez. Son Altesse ne vous fait pas porter la responsabilité, et je suis certaine que le roi Lambert non plus. Mais… je ne pense pas que ce soit ce qui vous tracasse, n’est-ce pas ? [b]Gilbert[/b] : Il était de mon devoir de protéger la famille royale. J’aurais dû perdre la vie pour garder celle du roi. Même si Son Altesse m’a pardonné, j’ai trahi mes vœux de chevalerie. J’ai perdu le droit d’être un chevalier. [b]Annette[/b] : Il suffit de vous regarder pour en être convaincu. Je pense que mère l’avait compris, elle aussi. Mais avant de fuir le pays, j’aurais aimé que vous pensiez à votre famille, ne serait-ce qu’un instant. Même si le monde entier s’était ligué contre vous, nous aurions toujours été à vos côtés… [b]Gilbert[/b] : Je suis désolé, Annette. [b]Annette[/b] : Non… Je vous l’ai déjà dit, je n’ai pas besoin d’entendre vos excuses. [b]Gilbert[/b] : Annette… [b]Annette[/b] : Oui, Père ? [b]Gilbert[/b] : Tiens. [b]Annette[/b] : Un paquet de lettres… Il y en a beaucoup… [b]Gilbert[/b] : Lis-les, et tu comprendras. Et si elles te font du mal, brûle-les. [b]Annette[/b] : Père ! Oh, c’est pas vrai… Il recommence ! Alors, qu’est-ce que c’est que ces lettres ? Je m’y attendais… Elles sont adressées à mère et moi. Mais pourquoi y en a-t-il autant ? Comment… ? J’imagine que si je veux en savoir plus, je vais devoir les lire. [b][u]Rang A+[/u] (Lune d’Azur)[/b] [b]Annette[/b] : Bonjour, Père. Auriez-vous un moment à m’accorder ? [b]Gilbert[/b] : Bien sûr. [b]Annette[/b] : J’ai euh… j’ai lu toutes les lettres. Vous n’avez jamais cessé de nous écrire… [b]Gilbert[/b] : … [b]Annette[/b] : Mon anniversaire, l’anniversaire de mère. À chaque occasion, vous avez écrit une lettre. [b]Gilbert[/b] : Oui. [b]Annette[/b] : Pourquoi ne les avez-vous jamais envoyées ? Si nous en avions reçu juste une, tout aurait… [b]Gilbert[/b] : Je n’ai jamais pu m’y résoudre. Un tel comportement aurait minimisé ma pénitence. Et plus le temps s’écoulait, plus je ressentais de la culpabilité à votre égard. Même si je vous écrivais ces lettres, je ne suis jamais parvenu à les envoyer. [b]Annette[/b] : Mère et moi, on se disait tout le temps : « Si seulement, il nous écrivait, ne serait-ce qu’une fois… » Nous avons attendu… tout ce temps. [b]Gilbert[/b] : Je suis désolé. [b]Annette[/b] : Je ne veux plus l’entendre. Arrêtez. Vos excuses ne changent rien ! Envoyez ces lettres à mère. Elle sera si heureuse d’avoir à vos nouvelles. [b]Gilbert[/b] : Je ne peux pas. [b]Annette[/b] : Dans ce cas, c’est moi qui vais les lui envoyer. [b]Gilbert[/b] : Je te les ai données. Tu peux faire d’elles ce que bon te semble. [b]Annette[/b] : Très bien, je les lui ferai parvenir. Vous ne pouvez plus changer d’avis. Vous savez, Père. Ça m’a fait plaisir. [b]Gilbert[/b] : Quoi donc ? [b]Annette[/b] : De savoir que vous avez pensé à nous, tout ce temps. Nous étions mortes d’inquiétude, mère et moi. Même si nous ne vous l’avons jamais exprimé… On pensait que vous nous détestiez et que vous faisiez tout pour nous oublier… [b]Gilbert[/b] : Cela n’arrivera jamais. J’en fais le serment, sur feu mon seigneur, sur ma patrie… [b]Annette[/b] : D’accord… Alors, faites-moi une promesse. Promettez-moi qu’un jour, quand cette guerre sera terminée, vous nous reviendrez. [b]Gilbert[/b] : Très bien, Annette. Je reviendrai. [b]Annette[/b] : Quoi qu’il arrive, d’accord ? Si vous brisez cette promesse, je ne voudrais plus jamais entendre parler de vous. [b]Gilbert[/b] : Oui, je te le promets. [b]Annette[/b] : Parfait ! Je suis si heureuse de savoir qu’un jour, nous serons à nouveau une famille ! [b]Gilbert[/b] : J’attends ce jour avec impatience, Annette. Plus que tout au monde. [/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem.php?version=16&sous_categorie=4035]Tous les soutiens d'Annette[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4049]Tous les soutiens de Gilbert[/url][/center]