[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/bc69f9221d7898365f28c75518d2f9dc9dfbe675.png[/img]Manuela - Ferdinand[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/07fc6d830f8e249b595e0b811ee3cdd235f109dd.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u][/b] [justify] [b]Ferdinand[/b] : Ah, noble princesse au crépuscule... Aussi gracieuse qu'un cygne… [b]Manuela[/b] : Un cygne ? Tu parles bien de ces volatiles agressifs, siffleurs et patauds ? [b]Ferdinand[/b] : Oh ! Vous dites vrai. Sur le métier, remettons cet ouvrage… Noble princesse, quand l'été est en fleurs... Aussi belle qu'un oiseau migrateur… [b]Manuela[/b] : Qu'un oiseau migrateur ? On ne peut jamais compter sur ceux-là. Ils ont toujours tôt fait d'aller chercher l'amour ailleurs ! [b]Ferdinand[/b] : N-Non… Ce n'est pas ce que je cherchais à exprimer… [b]Manuela[/b] : Oh, Ferdinand. T'es à côté de tes chausses, aujourd'hui. Tu n'es pas à ce que tu fais. Ta poésie est indigeste. Tu devrais t'allonger un moment. [b]Ferdinand[/b] : Il n'est pas question de m'arrêter en si bonne voie ! Je ne manquerai pas cette occasion en or ! [b]Manuela[/b] : De quoi tu parles ? [b]Ferdinand[/b] : De cet instant qui nous voit réunis, juste vous et moi. [b]Manuela[/b] : Eh bien, oui. Nous sommes seuls, c'est un fait. [b]Ferdinand[/b] : Pour tout dire, Professeur, je vous admire depuis fort longtemps. [b]Manuela[/b] : Tu m'en diras tant. [b]Ferdinand[/b] : J'ai assisté à vos représentations plus d'une fois, lorsque vous faisiez partie de la troupe d'opéra. [b]Manuela[/b] : Ha ha ha, je vois. Et alors, qu'en as-tu pensé ? [b]Ferdinand[/b] : Votre prestance sur scène, votre voix dont les échos résonnaient dans mon cœur... J'étais littéralement subjugué ! De sorte que l'intimité soudaine de cet entretien m'a plongé dans la nervosité, et que mes paroles se sont emmêlées. [b]Manuela[/b] : Tu peux remballer ta nervosité, Ferdinand. La chanteuse de tes souvenirs n'existe plus. Ça m'arrive aussi, d'être nerveuse. Mais je voudrais que tu te sentes à l'aise avec moi. C'est compris ? [b]Ferdinand[/b] : Oui... Oui, je vous promets de faire de mon mieux. [b]Manuela[/b] : Tu es un drôle de numéro, tu sais. Je te voyais plutôt versé dans le combat que dans les arts. Hésite pas à venir causer de temps en temps. On pourra parler de tes souvenirs subjugués. [b][u]Rang B[/u][/b] [b]Manuela[/b] : Hum... Voyons voir... Il est forcément par ici... [b]Ferdinand[/b] : Oh, noble princesse ! Êtes-vous en quête d'un livre ? [b]Manuela[/b] : Ferdinand. Il va falloir que tu te calmes un peu avec tes appellations princières. Je t'ai déjà dit de me causer normalement. Si j'ai un jour envie de m'entendre appeler « princesse », tu le sauras. [b]Ferdinand[/b] : Bien au contraire ! À mes yeux, vous demeurerez toujours cette diva éblouissante, cette authentique princesse de l'opéra ! Du jour de mes cinq ans à celui de mes onze ans, je n'ai jamais manqué une seule de vos apparitions. La scène m'était un paradis en miniature. Je me trouvais étourdi par la béatitude. [b]Manuela[/b] : T'en fais pas un peu trop, non ? Ah, voilà que j'ai une poussière dans l'œil... [b]Ferdinand[/b] : Et cette élégance avec laquelle chant et chorégraphie armée se répondaient en harmonie... Comment oublier cela ? Dressée sur scène, l'arme à la main, lançant une ballade héroïque vers les cieux… J'ai tenu une épée pour la première fois non lors d'un entraînement, mais bien pour imiter vos pas de danse dans mes jeux d'enfant. [b]Manuela[/b] : C'est donc à moi que tu dois ton amour des armes ? J'imagine que c'est flatteur… [b]Ferdinand[/b] : Incontestablement. C'est à vous que je dois tout. [b]Manuela[/b] : Allez, arrête un peu. Mais j'avoue que je suis honorée que mon travail sur scène ait eu une telle influence sur ta vie. [b]Ferdinand[/b] : C'est moi qui suis honoré. C'est une bénédiction de vous voir ainsi réapparaître dans mon existence… Où que j'aille, quelle que soit la compagne qui partagera ma vie, votre souvenir m'accompagnera toujours, gravé au plus profond de mon cœur. [b]Manuela[/b] : … [b]Ferdinand[/b] : Quelque chose ne va pas ? [b]Manuela[/b] : Oh non, ce n'est rien. Je ressens simplement comme un vide, c'est tout. [b][u]Rang A[/u] (Nuées Blanches/Fleur Vermeille/Lune d'Azur/Neiges Argentées)[/b] [b]Ferdinand[/b] : ♪ Oh, une pluie de feu embrase les lieux... Une lame fend les nues et ouvre les cieux... ♪ ♪ Je me dresse à l'heure du châtiment... Ma vengeance réclame un déluge de sang... Qu'une vague écarlate abreuve le champ... ♪ [b]Manuela[/b] : Oh, Ferdinand… Cette chanson… [b]Ferdinand[/b] : Oh, Professeur ! Vous nous faites trop rarement le bonheur de votre présence sur le terrain d'entraînement ! Quel honneur surpasserait celui de s'entraîner avec une princesse ? Tenez, prenez cette épée… [b]Manuela[/b] : Ferdinand. Inutile de te dérober. La chanson que tu entonnais... C'est bien celle qui t'avait fait une si forte impression ? [b]Ferdinand[/b] : Vous m'avez donc entendu chanter… J'espère n'avoir pas trop heurté vos oreilles… [b]Manuela[/b] : Hé ! Pas la peine de faire cette tête d'enterrement ! Je suis heureuse de voir qu'une de mes chansons t'accompagne. Aah, je m'y vois encore... La grande bataille du premier acte… ♪ Oh, une pluie de feu embrase les lieux... Une lame fend les nues et ouvre les cieux... ♪ ♪ Je me dresse à l'heure du châtiment... Ma vengeance réclame un déluge de sang... Qu'une vague écarlate abreuve le champ... ♪ Oh, mes jours de gloire sont derrière moi, j'en ai peur. [b]Ferdinand[/b] : Non... C'était merveilleux ! J'ai vu sous mes yeux renaître la délicieuse figure de mon enfance. Avoir ainsi eu l'insigne privilège d'assister à ce récital privé... L'émotion me submerge ! Ah... J'en tremble ! Il me semble qu'un torrent de larmes s'apprête à jaillir des tréfonds de mon âme. [b]Manuela[/b] : Tout doux, Ferdinand. Respire. Je vois bien que ça t'a remué. [b]Ferdinand[/b] : Puisque vous avez daigné réaliser un de mes rêves d'enfant, peut-être me gratifierez-vous d'un autre…  [b]Manuela[/b] : Un autre rêve... C'est-à-dire ? [b]Ferdinand[/b] : Accepteriez-vous... que je sois votre partenaire dans la chorégraphie à l'épée qui accompagne ce chant ? Si ma mémoire ne me trahit pas, cette partie comportait un rôle masculin. Me ferez-vous cet honneur ? [b]Manuela[/b] : Je ne pourrai pas l'exécuter aussi bien qu'à l'époque, mais comment refuser une demande aussi adorable... [b]Ferdinand[/b] : Merci du fond du cœur. Mille fois, j'ai rêvé de ce moment, et vous me l'avez fait vivre. [b]Manuela[/b] : Ferdinand ! Je dois dire que je ne m'attendais pas à ça. Tu évolues sur la piste comme un danseur de profession. Toujours dans le rythme, impeccable à chaque pas… [b]Ferdinand[/b] : Tout le mérite vous en revient. Vous m'inspiriez. [b]Manuela[/b] : À moins que ce ne soit l'inverse.[/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem.php?version=16&sous_categorie=4060]Tous les soutiens de Manuela[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4047]Tous les soutiens de Ferdinand[/url][/center]