[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/07fc6d830f8e249b595e0b811ee3cdd235f109dd.png[/img]Ferdinand - Constance[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/cff6236d421c80d06ed64329567abbddb7781eef.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u][/b] [justify] [b]Ferdinand[/b] : La vie est une succession de sommets et de vallées. Et à mes yeux, nos retrouvailles représentent le plus haut des sommets. [b]Constance[/b] : Seul celui qui n'a jamais connu la plus profonde des vallées peut proférer de telles inepties. [b]Ferdinand[/b] : Quand je pense que nous étions autrefois deux jeunes pousses s'épanouissant côte à côte sur les plus hauts échelons de la société d'Enbarr… Malgré nos aspirations différentes, je pense qu'ensemble, nous aurions pu être à la tête de tout l'Empire. [b]Constance[/b] : Comme vous y allez, Ferdinand[/b]. [b]Ferdinand[/b] : Une part de moi se raccrochait à l'espoir que vous émergeriez des décombres. Je suis heureux que ce fut le cas. [b]Constance[/b] : … [b]Ferdinand[/b] : Je sais que ce fut une période difficile pour vous. [b]Constance[/b] : Oh, alors vous pensez que l'événement le plus humiliant de toute ma vie a été « difficile » ? Il m'apparaît évident que cette conversation me fait perdre mon temps. [b]Ferdinand[/b] : Eh bien ! Vous voilà fort cassante. [b]Constance[/b] : Cassante ! Pardonnez-moi si je perds mes bonnes manières devant celui qui me rappelle tout ce que j'ai perdu ! Ma famille, mon foyer, mes amis, mon peuple, tout ! Je suis l'unique survivante ! [b]Ferdinand[/b] : Je... Je… Je n'avais pas l'intention de vous offenser, Constance. [b]Constance[/b] : Quelle était votre intention, dans ce cas ? Il n'y a bien que le plus noble des nobles pour être aussi ignorant de la souffrance qu'il provoque ! Pouvez-vous seulement imaginer ce que c'est que de ne plus être qu'une roturière ? [b]Ferdinand[/b] : Vous vous méprenez. Votre sort m'importe, et j'essayais seulement de vous offrir quelques mots de réconfort. [b]Constance[/b] : Assez ! Il me faudra bien plus que des mots. Bien plus que tout ce que vous avez essayé de m'offrir. Bien que je sois aujourd'hui privée de mon statut, je reste une noble dans l'âme. Cela ne vous glorifiera pas de me considérer avec condescendance en raison de mon absence de statut social. [b]Ferdinand[/b] : Je vous présente toutes mes excuses. J'ai commis une grave erreur. Je ne voulais pas me montrer condescendant. J'ai simplement été négligent dans le choix de mes mots. Vous avez raison, je n'ai jamais connu une perte d'une telle ampleur. Je ne peux imaginer la douleur que vous avez endurée. [b]Constance[/b] : Effectivement, vous ne le pouvez pas ! Et je vous déconseille d'essayer ! Plus vous vous attardez sur ce sujet, plus vous m'agacez. Pas un jour ne passe sans que je m'efforce de restaurer ma maison et retrouver mon titre. Vous, de votre côté, semblez prendre plaisir à me rappeler que tout cela est perdu. Je vous remercie, mais je ne l'avais pas oublié. [b]Ferdinand[/b] : Constance, je vous en prie ! [b]Constance[/b] : Il ne reste rien du petit garçon en compagnie duquel j'envoûtais l'assistance lors des bals, et qui incarnait la noblesse la plus pure. Cette arrogance nouvelle que vous arborez est le déshonneur de la famille Aegir. [b][u]Rang B[/u] (Fleur Vermeille - Après la bataille “Les débuts de la lutte pour le pouvoir”/Autres Routes - Après la bataille “La guerre est déclarée”)[/b] [b]Ferdinand[/b] : Bonjour, Constance. [b]Constance[/b] : Bonjour, Ferdinand. Je suis navrée que vous ayez la malchance de me voir aujourd'hui. [b]Ferdinand[/b] : Oh... Je ne suis guère habitué à vous entendre vous déprécier de la sorte. Cela ne fait rien, écoutez-moi tout de même. [b]Constance[/b] : Si vous sollicitez une audience, je ferai de mon mieux pour vous donner satisfaction. [b]Ferdinand[/b] : La dernière fois que nous nous sommes parlé, j'ai essayé de me rapprocher de vous, de vous écouter et de vous témoigner ma compassion. Mais j'ai été si maladroit dans le choix de mes mots que je me suis montré dur et arrogant. Je sais que je vous ai blessée. [b]Constance[/b] : J'ai du mal à accorder un quelconque crédit à l'idée qu'un noble de la famille Aegir puisse faire montre d'arrogance. Le fait que vous vous abaissiez à m'adresser la parole atteste de votre profonde humilité. Aussi reconnaissante que je vous sois de cet honneur, je crois préférable pour nous deux que je prenne congé. [b]Ferdinand[/b] : Non ! S'il vous plaît, écoutez-moi. Bien que vos mots de tantôt m'aient irrité, je vois maintenant qu'ils étaient mérités. J'ai été arrogant. J'ai tendance à... surcompenser. Je dois avoir l'air d'un bel idiot, à me vanter de ma supériorité sur Edelgard. Maintenant que mon père est tombé en disgrâce, me voilà à genoux, contraint à la plus profonde humilité. [b]Constance[/b] : J'ai eu vent des épreuves que vous traversez, et j'en ai conçu une grande tristesse. Mais vous devez savoir qu'elles ne nuisent en rien au caractère excellent de votre personne, Ferdinand. Même face à l'adversité, vous n'avez jamais cessé de suivre le bon chemin. [b]Ferdinand[/b] : Si j'ai suivi le bon chemin, je n'ose imaginer à quoi aurait pu ressembler le mauvais. Cependant, votre gentillesse a quelque peu apaisé mes tourments. [b]Constance[/b] : Un noble sage a dit que la vie est une succession de sommets et de vallées. Mais j'ai bien du mal à en repérer les sommets. J'ai un jour été poussée au point le plus bas d'une vallée, et je m'y trouve encore aujourd'hui. Les chances sont faibles que je retrouve jamais les sommets que j'ai connus jadis. Mais j'aurai au moins essayé. [b]Ferdinand[/b] : Votre ténacité est admirable. [b]Constance[/b] : Vous êtes si aimable. Je prédis que vous monterez au plus haut des sommets. La route sera abrupte, mais elle ne sera pas longue. Vous y serez bientôt. Et si les mots d'une misérable pouvaient atteindre les oreilles d'un homme ayant réussi à monter aussi haut… Alors celui qui est parvenu au sommet saurait peut-être lui offrir de quoi faciliter l'ascension… Tel est ce que mon cœur désire, aussi indicible que cela puisse être. [b]Ferdinand[/b] : … [b][u]Rang A[/u] (Fleur Vermeille/Lune d’Azur/Vent Émeraude/Neiges Argentées)[/b] [b]Constance[/b] : Ho ho ho ! Dites-moi, vous ! [b]Ferdinand[/b] : Ah ! Puis-je faire quoi que ce soit pour vous, Constance ? [b]Constance[/b] : Si vous pouvez faire quelque chose pour moi ?! Mais naturellement ! [b]Ferdinand[/b] : Eh bien, de quoi s'agit-il ? [b]Constance[/b] : Cela ne devrait pas être très ardu. [b]Ferdinand[/b] : Je... Je ne vous suis pas. Voulez-vous bien clarifier ? [b]Constance[/b] : Avez-vous donc oublié le jour où je me suis laissée aller à mentionner mon rêve incongru ? Si jamais vous ne m'avez pas écoutée, cela va me mettre en colère. [b]Ferdinand[/b] : Ah, je vois... Vous voulez sans doute parler de votre demande détournée concernant les sommets et les vallées. Ne voyant aucun sommet devant vous, vous espériez que je puisse vous tirer vers le haut pour vous sortir de votre situa... [b]Constance[/b] : C'est exactement cela ! Vous l'avez parfaitement exprimé ! Maintenant que vous savez de quoi je parle, je vous demande de l'oublier immédiatement. Faites comme si vous n'aviez rien entendu. [b]Ferdinand[/b] : Vous souhaitez que j'oublie l'événement que vous venez de me remémorer. Je vois. Avant que je le fasse disparaître de ma mémoire pour de bon, voyez-vous un inconvénient à ce que je vous demande... pourquoi ? [b]Constance[/b] : N'est-ce pas évident ? Je ne tiens pas à ce que ma faiblesse fasse l'objet de rumeurs. J'ai fait le serment de restaurer la maison Nuvelle par mes propres moyens. S'il est vrai que je n'abandonnerai jamais ce rêve, je n'accepterais pas qu'il me soit offert sur un plateau d'argent. Cela dit, pour être tout à fait honnête… La véritable raison est que vous laisser voir ma vulnérabilité fut une erreur que je ne reproduirai pas. [b]Ferdinand[/b] : Je vois. Nous voilà dans une bien étrange situation. [b]Constance[/b] : Je ne vois pas ce que vous voulez dire. [b]Ferdinand[/b] : [i]Il y a cinq ans, lorsque j'ai été dépouillé de mon statut de noble, je me suis trouvé vulnérable, mis à nu. (Fleur Vermeille)[/i] [i][b]La main du destin m’a tout arraché, me laissant vulnérable, comme nu. (Autres Routes)[/b][/i] Pour emprunter vos mots, j'étais dans une vallée, et un brouillard voilait le sommet devant moi. Depuis, cette brume s'est quelque peu dissipée, et j'entrevois ce qui nous attend. [b]Constance[/b] : Et que voyez-vous, si je peux me permettre ? [b]Ferdinand[/b] : Vous aurez une falaise immense à escalader, et moi un long chemin tortueux à emprunter. Plutôt que de faire l'ascension chacun de notre côté, nous pouvons joindre nos forces et surmonter ensemble ces obstacles. Ainsi, nous parviendrons aux sommets que nos prédécesseurs ont connu... et même peut-être encore plus haut. [b]Constance[/b] : Encore plus haut, vous dites ? Vous me rappelez à nouveau le garçon que j'ai connu autrefois. J'ai une crainte, cependant. [b]Ferdinand[/b] : Laquelle ? [b]Constance[/b] : Que votre rythme paresseux ne vous permette pas de vous maintenir à ma hauteur. [b]Ferdinand[/b] : Oh ! J'étais sérieux, vous savez ! [b]Constance[/b] : Ho ho ho ho ![/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4047]Tous les soutiens de Ferdinand[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem.php?version=16&sous_categorie=4071]Tous les soutiens de Constance[/url][/center]