[center][size=18][b][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/af8cec899acd4f5a614f126800b4f8a14d60f788.png[/img]Bernadetta - Yuri[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/e4ff55d2c2664770961af79f5f45e0d753eaa28b.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u][/b] [justify] [b]Bernadetta[/b] : Hmm hmm... Hmm hmm hmm... ♪ Oh ! C'est Yuri, là-bas ? Je dois disparaître ! Peut-être que si je me roule en boule, j'aurai l'air d'un rocher... [b]Yuri[/b] : Salut, Bernadetta ! [b]Bernadetta[/b] : Hiii ! Vous arrivez à me voir ?! [b]Yuri[/b] : Bien sûr... Mais ce n'est pas évident, tu te caches toujours dès que tu me vois. [b]Bernadetta[/b] : Aaah ! Désolée ! Pardonnez-moi, je vous en prie ! [b]Yuri[/b] : Si tu veux que je te pardonne, alors explique-toi. Mais donne-moi la version courte, pour une fois. [b]Bernadetta[/b] : Hum ! Eh bien, quand j'étais petite, mes parents ont... [b]Yuri[/b] : Ah non, hein. La version courte, j'ai dit. [b]Bernadetta[/b] : Eh bien, euh... C'est que vous me rappelez un ami d'enfance. [b]Yuri[/b] : Ça m'étonnerait. Qui que ce soit, cet ami doit être loin de m'arriver à la cheville. [b]Bernadetta[/b] : Mais si, c'est la vérité ! [b]Yuri[/b] : D'accord, d'accord. Comment était cet ami, alors ? Si tu t'enfuis à chaque fois que je suis dans le coin, il a dû t'en faire voir de belles. [b]Bernadetta[/b] : Non, c'est pas ça du tout ! C'était l'assistant du jardinier de notre propriété. Il était délicat, loyal... et fantastiquement beau. Et... c'est la seule personne qui était gentille avec moi. On a passé beaucoup de temps à jouer ensemble dans les jardins, à courir dans tous les sens... [b]Yuri[/b] : Mais alors pourquoi tu t'enfuis à ma vue ? [b]Bernadetta[/b] : C'est, euh... Je dois vraiment vous le dire ? On se connaît à peine, après tout ! [b]Yuri[/b] : Rien ne t'y oblige. Mais si tu ne me le dis pas, toi et moi on n'aura jamais l'occasion de se connaître, et tu vas continuer à m'éviter pour toujours. [b]Bernadetta[/b] : Mais ça ne me va pas du tout ! D'accord, d'accord ! Je vais tout vous dire. La vérité, c'est que je lui ai causé des ennuis. Et après ça, je ne l'ai plus jamais revu. Mon père détestait les roturiers, et quand il a appris que je passais beaucoup de temps avec l'un d'eux... Eh bien… Il est certainement mort à l'heure qu'il est ! Et c'est de ma faute ! Tout est de ma faute ! Je parie qu'il m'a détestée ! [b]Yuri[/b] : Ha ! Je ne suis pas d'accord. Pourquoi penses-tu une chose pareille ? Rien de ce que tu as fait ne pourrait te rendre coupable de sa mort. Et ce serait absurde qu'il te haïsse alors que tu n'y es pour rien. Délirant, même. [b]Bernadetta[/b] : Vous avez tort ! Il me détesterait, s'il le savait ! Et puis qu'est-ce que vous en savez, d'abord ? Quoi, vous connaissiez mon ami, c'est ça ? [b]Yuri[/b] : On peut dire ça... Bon, d'accord. Tu te souviens, quand tu étais enfant ? Un jour, tu es tombée alors que tu avais des cisailles à la main, et ton ami a été assez sévèrement blessé. [b]Bernadetta[/b] : Hmm... Oh oui, je me souviens de ça ! Mais... Comment vous savez ça, vous ? [b]Yuri[/b] : Disons que si je t'en voulais pour un truc, ce serait plutôt de m'avoir coupé le visage avec ces satanées cisailles. [b]Bernadetta[/b] : Coupé votre visage... cisailles... mais... ! C'est impossible ! [b]Yuri[/b] : Et pourtant. Ton ami ? C'était moi, Bernadetta. En tout cas, je suis content d'avoir enfin pu connaître tes sentiments vis-à-vis de tout ça. On devrait se revoir à l'occasion pour discuter du bon vieux temps et apprendre à se connaître à nouveau. [b]Bernadetta[/b] : Mais comment... mais ! Mais ! [b][u]Rang B[/u][/b] [b]Yuri[/b] : … Ça suffit, Bernadetta. Combien de temps tu penses continuer comme ça ? [b]Bernadetta[/b] : Hiii ! Je ne peux pas le laisser me rattraper ! C'est le moment d'une retraite stratégique ! [b]Yuri[/b] : Attends-moi, tu veux bien ? Si tu t'enfuis à chaque fois que tu me vois, tu vas finir par nous épuiser tous les deux. Si tu as quelque chose à me dire, alors crache le morceau. Ça fait un temps fou que tu me fuis. Pense un peu à ce que je ressens. [i]Je veux dire, quand on part en mission ensemble, tu m'évites comme la peste. Même le professeur ne sait pas comment réagir. (Nuées Blanches)[/i] [i][b]Tu ne participes pas aux conseils de guerre quand j’y assiste… Est-ce que tu sais au moins ce qui se passe au front, en ce moment ? (Autres Routes)[/b][/i] [b]Bernadetta[/b] : Je ne peux pas être près de vous, Yuri. C'est juste impossible ! Je sais ce que mon père vous a fait. Je n'arrive pas à le supporter ! J'ai cru que vous étiez mort... [b]Yuri[/b] : Tu l'as cru, mais c'était faux. J'étais presque mort, mais j'ai survécu. [b]Bernadetta[/b] : Presque... mort ? Ça veut dire que la partie de vous qui a survécu va chercher à se venger de moi ! [b]Yuri[/b] : J'ai vu la mort de près, mais ce que je voulais surtout dire, c'est que j'ai pu refaire ma vie après ça. Si je cherchais à me venger, ce serait du comte, pas de toi. Quand je règle mes comptes, c'est tout ou rien. Tu ne te tiendrais pas devant moi à l'heure qu'il est si j'avais décidé de te prendre pour cible. [b]Bernadetta[/b] : Aaah ! Je serais où, alors ?! Au fond d'un ravin ??? [b]Yuri[/b] : Non, je ne te pousserais pas d'une falaise. [b]Bernadetta[/b] : Alors vous allez m'attacher à une grosse pierre et me jeter à la mer ! C'est ça ?! Je vais servir de nourriture aux poissons ! Je le savais !!! [b]Yuri[/b] : Mais qu'est-ce que tu racontes ? [b]Bernadetta[/b] : Pitié ! Si vous voulez que je finisse à l'eau, alors jetez-moi dans de l'eau glacée ! Je préfère geler que mourir noyée ! [b]Yuri[/b] : Elle a de sérieux problèmes… Bon, je crois que je ferais mieux de tout lui raconter. [b][u]Rang A[/u] (Fleur Vermeille/Lune d’Azur/Vent Emeraude/Neiges Argentées)[/b] [b]Bernadetta[/b] : Je sens déjà les eaux glacées de l'océan m'engloutir ! [b]Yuri[/b] : Du calme, du calme... Écoute-moi, s'il te plaît. Il faut que je te dise quelque chose. Si j'ai travaillé à la maison Varley, Bernadetta, c'était pour te tuer. [b]Bernadetta[/b] : Aha ! Je le savais ! J'ai toujours su que vous alliez me tuer ! Que vous alliez essayer de me plonger dans les profondeurs sombres et glacées de… Un instant. À la maison Varley ? Mais... pourquoi ? [b]Yuri[/b] : Comme tu le sais, la maison Varley est l'une des six grandes maisons nobles, celles qui dirigent véritablement l'Empire. Et tu en es l'héritière. Et tu portes un emblème. Nombreux sont ceux qui voulaient ta peau. Certains cherchaient à éradiquer la maison Varley, d'autres étaient des gens de ta famille qui auraient voulu prendre ta place. C'est exactement le genre de traîtres aux poches pleines qui auraient engagé un gamin pour faire le sale boulot à leur place. Et quelle est la première chose que ce gamin aurait fait ? Se rapprocher de sa cible, devenir son ami via un petit boulot d'assistant, par exemple. [b]Bernadetta[/b] : Ce gamin dont vous parlez... il me semble si familier. C'était vous, n'est-ce pas ? [b]Yuri[/b] : Moi-même, oui. Ma plus grande erreur, ça a été d'apprendre à te connaître. Je me suis faufilé dans ta chambre, un soir, et je me suis préparé à te trancher le cou. Tout avait été très facile jusque-là... mais je n'ai pas réussi à aller au bout. Et alors que j'étais au-dessus de ton lit, en train d'hésiter, ton père est passé par là. Tu connais la suite. [b]Bernadetta[/b] : Pourquoi me racontez-vous tout cela ? Je ne comprends rien... [b]Yuri[/b] : Parce que je veux que tu considères la situation avec plus d'objectivité. J'avais été engagé pour te tuer. Ton père t'a protégé de moi, un sale assassin. Il a fait ça pour toi. Tu as de la chance d'avoir un père qui t'aimait assez pour te protéger. [b]Bernadetta[/b] : Père... m'a protégée ? Il... m'a protégée... [b]Yuri[/b] : Oui, pourquoi mentirais-je ? Maintenant, j'imagine que c'est toi qui me détestes, plutôt que l'inverse. [b]Bernadetta[/b] : Je ne vous déteste pas, Yuri ! Mais c'est vrai que je ne sais pas vraiment ce que je ressens... J'aimerais juste… Est-ce qu'on peut être amis ? Comme à l'époque ? [b]Yuri[/b] : Tu veux qu'on soit amis ? Toi et moi ? [b]Bernadetta[/b] : Si vous n'avez pas réussi à me tuer, c'est parce qu'on était amis, n'est-ce pas ? [b]Yuri[/b] : Eh bien... [b]Bernadetta[/b] : Vous avez été mon premier ami. Mon tout premier. La première personne avec qui j'ai joué. La première personne avec qui j'ai vécu plein d'aventures. La première... [b]Yuri[/b] : Et tu as été la première amie que j'ai dû autant couver et rassurer. [b]Bernadetta[/b] : Qu'est-ce que ça veut dire ? Oui, eh bien, peu importe... Vous avez été le premier ami qui s'est occupé de moi ! [b]Yuri[/b] : Mais rien de tout ça n'était réel. Enfin, tu sais... Même si c'était pour une mission... je me suis beaucoup amusé avec toi. [b]Bernadetta[/b] : Ha ! Je le savais ![/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem.php?version=16&sous_categorie=4037]Tous les soutiens de Bernadetta[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=16&sous_categorie=4073]Tous les soutiens de Yuri[/url][/center]