[center][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/65141312bff3cb2ad1df084c942e1b19f3dab793.png[/img][size=18][b]Jeralt - Shez (F)[/b][/size][img=100x100]https://communaute-fireemblem.fr/upload/images/b5b63ba8da55cd638726c490f4b0c8ff2d8b0e69.png[/img][/center] [b][u]Rang C[/u][/b] [justify] [b]Jeralt[/b] : Oh, tiens. Vous pêchez, vous aussi ? [b]Shez[/b] : Hm… Oui. [b]Jeralt[/b] : Détendez-vous, petite. On est du même côté maintenant, vous vous souvenez ? [b]Shez[/b] : Je sais. Je crois que j’ai juste du mal à m’y faire. [b]Jeralt[/b] : Nous ne sommes plus payés pour nous entretuer. On peut rester tranquillement assis à pêcher comme des gens normaux. Vous êtes mercenaire, n’est-ce pas ? Une fois le contrat payé, il n’y a plus ni amis, ni ennemis pour nous. [b]Shez[/b] : Oui, ça aussi je le sais. Vous, euh… ne vous souvenez pas de moi, n’est-ce pas ? [b]Jeralt[/b] : Je devrais ? [b]Shez[/b] : J’appartenais autrefois aux mercenaires de Berling. [b]Jeralt[/b] : Berling… Ah, oui, cette femme était une armée à elle seule. [b]Shez[/b] : Oui. Mais vous et votre groupe nous avez anéantis. Ma capitaine, mes camarades… Ils sont tous morts pendant cette bataille. [b]Jeralt[/b] : C’est donc de ça qu’il s’agit. Vous avez un compte à régler avec moi ? [b]Shez[/b] : [i]Je mentirais si je prétendais le contraire. Je m’étais vraiment attachée à cette bande de crapules.[/i] // [i][b]Non, ce n’est pas le cas. Quel genre de mercenaire serais-je si je gardais rancune à tous ceux que je combats ? Mais ça n’a pas été facile, à l’époque. Je m’étais vraiment attachée à cette bande de crapules.[/b][/i] On s’entendait tous très bien, même avec la capitaine. C’était le meilleur groupe que j’avais jamais eu. Et en un instant, ils ont disparu. J’ai essayé de me blinder à l’époque, mais ça a vraiment été dur. Après ce qui est arrivé, je me suis fait une promesse. Je me suis promis de devenir plus forte, et de vous vaincre un jour, vous et le Démon Cendré. [b]Jeralt[/b] : Mais nous sommes alliés, maintenant. Vous allez donc devoir renoncer à ce plan, non ? [b]Shez[/b] : On dirait bien, en effet. Mais vous savez, une partie de moi est soulagée. Je ne crois pas que j’aurais pu vaincre le Démon Cendré, de toute façon. [b]Jeralt[/b] : Hé, et moi alors ? Est-ce que vous insinuez que vous pourriez me battre ? [b]Shez[/b] : Pour le savoir, il faudrait que j’essaie. À ce propos… Vous faites un drôle de pêcheur. Vous n’avez même pas d’hameçon à votre ligne. [b]Jeralt[/b] : Oui, eh bien, ces vieilles paluches ne sont pas exactement faites pour faire des nœuds minuscules. [b]Shez[/b] : Donnez-moi ça. Je vais le faire. [b]Jeralt[/b] : Ha, pas mal, petite. Merci. [b]Shez[/b] : Pour un mercenaire réputé légendaire, vous êtes beaucoup moins adroit que je le pensais. [b]Jeralt[/b] : Seuls les morts sont « légendaires ». Je suis encore bien vivant, vous savez. Hé, pour ce qui est arrivé à Berling… Je suis désolé. Toute cette histoire n’était qu’une rivalité entre deux petits seigneurs. Si Berling ne nous avait pas attaqués, ce bain de sang aurait pu être évité. Mais elle a fondu sur nous en hurlant qu’elle nous anéantirait et se ferait une réputation. Mon enfant ne pouvait rester sans rien faire. Je sais que ça ne change rien, mais… J’espère que ça peut aider… [b]Shez[/b] : Ce qui est fait est fait. Vous ne faisiez que votre travail. Je le sais. [b][u]Rang A[/u][/b] [b]Jeralt[/b] : Eh bien, c’est fantastique. [b]Shez[/b] : On a quelques difficultés, Jeralt ? [b]Jeralt[/b] : Je voulais remplacer le fermoir de mon gant, mais ce fichu truc refuse de rester en place. [b]Shez[/b] : Laissez-moi essayer. [b]Jeralt[/b] : Eh bien, ça alors. Vous êtes vraiment douée pour ce genre de choses. Merci, petite. [b]Shez[/b] : Je suis surprise que vous ayez survécu aussi longtemps avec ces jambons qui vous servent de mains. [b]Jeralt[/b] : Pour être un bon mercenaire, il ne suffit pas d’être habile de ses mains, vous savez. Et puis, quand on arrive à mon âge, le corps ne fonctionne plus exactement aussi bien qu’avant. Croyez-moi. [b]Shez[/b] : Vous ne m’avez pas l’air si vieux que ça. [b]Jeralt[/b] : Ne vous fiez pas aux apparences. Je n’en ai peut-être pas l’air, mais je suis pratiquement une antiquité. Sans oublier que j’ai mené une vie très dure. Ce n’est peut-être qu’un pressentiment, mais… Je commence à sentir que la Déesse pourrait me rappeler à ses côtés d’ici peu. [b]Shez[/b] : Allons, vous n’êtes quand même pas au seuil de la mort. Et puis, vous croyez vraiment que la Déesse vous rappellerait, vous, à ses côtés ? [b]Jeralt[/b] : Vous ne mâchez pas vos mots, vous. Si la Déesse ne veut pas de moi, alors je devrais me contenter d’une place en enfer. [b]Shez[/b] : Auriez-vous des regrets si vous deviez mourir maintenant ? [b]Jeralt[/b] : Pas le moindre. À part peut-être d’avoir vécu trop longtemps. [b]Shez[/b] : Et d’avoir abandonné votre enfant ? [b]Jeralt[/b] : Je ne peux pas dire que ça ne m’inquièterait pas. D’autant plus que c’est un enfant spécial. [b]Shez[/b] : Oui, c’est une bonne façon de le dire…  [i]Je n’avais jamais rencontré une telle force. Même les généraux qui possèdent un emblème ne peuvent rivaliser avec lui/elle.[/i] // [i][b]Votre enfant aime vraiment réfléchir à voix haute. Mais je crois que je ne suis pas non plus le mieux placé pour parler…[/b][/i] // [i][b][color=#888888]Je dois dire que votre enfant sait toujours conserver son calme et ses distances. Ce n’est pas le genre à se laisser guider par ses émotions, n’est-ce pas ?[/color][/b][/i] [b]Jeralt[/b] : [i]C’est vrai. Non pas que mon entraînement ait été à ce point rigoureux. Mais avant que je m’en rende compte, mon enfant était devenu le Démon Cendré.[/i] // [i][b]À qui le dites-vous. Il est né sans un cri.[/b][/i] // [i][b][color=#888888]Il s’agit d’une étrange habitude. Comme si quelqu’un était là…[/color][/b][/i] Un genre d’excentricité, je suppose. Mais ça ne facilite pas les choses pour se faire des amis. Dans ce sens, je suis content que nous soyons ici. C’est plein de jeunes gens. Et peut-être deviendrez-vous amis, puisque vous êtes tous deux mercenaires. [b]Shez[/b] : Qui sait ? J’espère que nous pourrons parler davantage, au moins. [b]Jeralt[/b] : Vraiment ? Je suis heureux de l’entendre. Ça me soulage d’un poids. [b]Shez[/b] : Vous parlez vraiment comme un père, maintenant. [b]Jeralt[/b] : Je n’ai jamais vraiment été un bon père, mais ça ne m’empêche pas de m’inquiéter pour autant. Vous savez, je crois qu’il était écrit que nous finirions du même côté… Voudriez-vous me faire une faveur et veiller sur mon enfant ? [b]Shez[/b] : Quand vous parlez comme ça, on a vraiment l’impression que vous êtes sur le point de mourir. [b]Jeralt[/b] : Hé, c’est bien possible. Dans ce métier, on ne sait jamais ce que demain nous réserve. Je parlais sérieusement. Je peux compter sur vous ? [b]Shez[/b] : Oui, bien sûr. Je ne vais quand même pas refuser les dernières volontés d’un mourant.[/justify] [center][url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=54&sous_categorie=5454]Tous les soutiens de Jeralt[/url] [url=https://communaute-fireemblem.fr/fireemblem?version=54&sous_categorie=5431]Tous les soutiens de Shez (F)[/url][/center]